Combicut n° 150 000 : Celui qui en vend autant est très doué !
L'année dernière, nous avons célébré des anniversaires spéciaux sur les différentes lignes de production d'Aebi à Berthoud. Dans une série en vrac, nous vous montrons où vont les véhicules et comment ils sont utilisés. La 150 000e machine à un essieu, une Aebi CC 56, est allée à la ferme de la famille Muff à Ruswil (Suisse), au-dessus du lac Sempach.
La ferme de Bruno Muff est située tout en haut et pourtant en plein milieu – dans la commune suisse très dispersée de Ruswil, presque au sommet de la crête. D'un côté, elle donne sur le lac de Sempach, de l'autre sur le monde vallonné de l'Entlebuch. Bruno Muff et son père sont de fidèles clients d'Aebi. Il était très satisfait de la CC 56 qu'il utilisait déjà depuis plusieurs années dans l'exploitation, mais ce sont parfois de petits détails qui rendent une nouvelle machine attrayante. Il a donc fallu changer, bien que la machine précédente soit encore en très bon état.
Un modèle pour les apprentis
Pour Bruno Muff, la sécurité de travail encore plus grande a été le facteur décisif. Son exploitation est également une ferme d'apprentissage et Jasmin Bucheli, qui est ici en deuxième année d'apprentissage, doit pouvoir manipuler le véhicule en toute sécurité et effectuer tous les travaux avec celui-ci. Ce qui est décisif, c'est que les machines agricoles modernes, et en particulier les machines à un seul essieu, ne dépendent plus de bras forts, mais peuvent être utilisées avec une faible pression des mains et des doigts grâce à la technologie moderne. L'agriculture est de toute façon physiquement exigeante, il est donc important que les machines facilitent le travail. Ce n'est qu'ainsi que de nombreuses exploitations agricoles peuvent être gérées aujourd'hui comme des entreprises unipersonnelles, comme c'est le cas pour l'exploitation de la famille Muff. Bruno Muff et Jasmin Bucheli travaillent la plupart du temps seuls et de manière indépendante, avec un peu d'aide du père de Bruno. Ce dernier était encore impliqué dans le grand saut technologique de la fauche manuelle à la fauche motorisée. C'était une révolution technologique qui a apporté de grands progrès en matière de productivité à l'époque.
Ce n'est pas seulement la technologie elle-même qui a changé, mais aussi la manière et les personnes qui gèrent les exploitations. Aujourd'hui, de plus en plus de femmes travaillent comme chefs d'exploitation. Pour que cette profession soit attrayante pour elles, les machines et leur fonctionnement doivent être conçus de manière à ce que toute personne, quelle que soit sa stature, puisse gérer une journée de travail complète avec un minimum d'efforts et une concentration totale.
Une production moderne, à la pointe de la technologie
Alors qu'autrefois les machines étaient construites sur des îlots de production individuels, aujourd'hui tout est en flux. Depuis un peu plus d'un an, la production à Berthoud travaille sur la ligne Combicut avec une « lean production ». En fonction des commandes entrantes, entre quatre et seize machines peuvent être construites par jour. Aucun geste, aucun pas de trop dans la production, chaque outil est toujours à la bonne place. Des dizaines de boîtes contenant différentes vis et matériaux de fixation sont placées individuellement sur des balances électroniques. Dès qu'une boîte devient trop légère, les balances déclenchent une commande de réapprovisionnement auprès du fournisseur, de sorte que la ligne ne manque jamais de pièces.
Une direction intuitive
L'entraînement et donc aussi la direction des machines modernes d'Aebi CC sont fondamentalement différents des anciennes machines à un seul axe. Aujourd'hui, elles disposent d'un entraînement hydrostatique qui entraîne chaque roue individuellement et à différentes vitesses et exécute les mouvements de direction correspondants par une pression intuitive sur les barres. La prise en main est simple et confortable dès le départ, et ce sans aucun effort.
En termes de sécurité, Bruno Muff apprécie le fait que sur sa nouvelle CC 56, la machine coupe immédiatement la traction lorsque l'opérateur relâche l'interrupteur d'homme mort. En revanche, le système de sécurité automatique ne coupe plus le moteur. En particulier dans les situations difficiles, escarpées et dangereuses, c'est un grand plus en termes de sécurité si vous n'avez plus besoin de redémarrer le moteur après une mésaventure.
L'objectif est d'éliminer le travail manuel
Bruno Muff utilise un Terratrac TT 211 et un CC 56 d'Aebi sur son exploitation, c'est-à-dire un grand et un petit porteur multi-tâche. Il a besoin du CC 56 dans les endroits très escarpés ou étroits entre les arbres, où il peut faucher juste à côté des arbres. « L'objectif est d'éliminer le travail manuel », dit-il. La famille Muff possédait déjà quatre Terratrac et le nouveau CC 56 est la cinquième machine à un essieu. L'exploitation n'est pas seulement située entre le Plateau central et les montagnes du Napf et de l'Entlebuch. Elle se trouve également à la frontière du « pays des tracteurs et des remorques » et du « pays des transporteurs », explique Erich Heiniger, propriétaire de Heiniger Landtechnik à Ebnet et partenaire de service de Bruno Muff. De nombreuses exploitations de la région disposent à la fois d'une mécanisation normale et d'une mécanisation en coteaux. De plus, elles cultivent des surfaces plutôt petites par rapport à la moyenne suisse. Le partenaire de service est donc important.
La protection des sols avant tout
L'exploitation de Bruno Muff s'étend sur 19 hectares. Il élève 32 vaches laitières, des jeunes bovins et 200 porcs à l'engrais et ne produit que du fourrage sec. Le fromage Emmentaler affiné en grotte est produit à partir du lait. L'exploitation est donc typique du canton de Lucerne, mais la façon dont Bruno Muff gère ses terres est particulière. Principalement parce que la qualité du fromage commence par l'état du sol. « Le tassement du sol est un gros problème et j'évite tout passage inutile dans les champs », explique-t-il. Pour cela, la façon de travailler de l'agriculteur est décisive, mais aussi le choix des machines. Dans l'exploitation Muff, elles sont aussi légères que possible et conçues pour ménager le sol de manière constante. Ainsi, Bruno Muff obtient des rendements supérieurs à la moyenne avec cinq à six coupes, voire sept coupes par an certaines années.
Le CC 56 s'appelle désormais CC 150
Mais il n'y a pas que le nom qui a changé : La CC 150 est équipée d'un moteur de 18 CV, le réservoir de carburant a été revu et l'aspiration d'air optimisée. De plus, la motofaucheuse se présente avec un nouveau capot en fibre de verre, qui est également disponible en orange. En option, la machine é un essieu peut être commandée avec de l'huile biologique et des phares de travail à LED.